LES ESSENIENS ETAIENT-ILS LES PRECURSEURS DES KABBALISTES, DES TEMPLIERS ET DES FRANCS-MAÇONS ?

Le 1er rouleau de la Mer Morte fut trouvé dans la Guéniza du Caire, dans la synagogue caraïte Ben Ezra. Son découvreur, Salomon Schechter, était chargé d'enseignement du Talmud et de littérature rabbinique à l'université de Cambridge et il fit cette étonnante découverte au cours d'un voyage au Caire en 1897,soit un demi-siècle avant la découverte des grottes de Qumram, au bord de la Mer Morte.

La découverte de Schechter établit pour la première fois que l'Ecclésiaste, en hébreu Kohelet, avait bien été rédigé en hébreu à l'origine et était une œuvre juive datant du II°siècle avant notre ère.

Schechter parlait d'une étrange fraternité juive datant de l'époque du Second Temple, inconnue, fortement structurée, vouée à une ardente piété, pratiquant la communauté des biens et croyant en la venue d'un Messie rédempteur.

Avant la mise au jour de leurs sites, les Esséniens avaient suscité l'intérêt de quelques auteurs de l'Antiquité :Philon d'Alexandrie leur a consacré une notice, Flavius Joseph mentionne les Esséniens notamment dans la Guerre des Juifs et dans les Antiquités judaïques, Pline l'ancien les cite dans son histoire naturelle et Hippolyte de Rome dans la réfutation de toutes les hérésies. Tous ces auteurs décrivent les Esséniens comme une communauté recherchant une grande pureté spirituelle et physique, à l'image du peuple hébreux dans sa traversée du désert, symbole de ressourcement!

Plus tard, dans le rouleau de cuivre, on découvrit la liste des trésors du Temple de Jérusalem, avec l'étonnante nomenclature des différentes caches contenant plusieurs tonnes d'or et d'argent dissimulées avant la prise de Jérusalem par les romains, en l'an 70 de notre ère.

Parmi les écrits des Esséniens, on retrouve aussi le rouleau de la Guerre, où certains principes guerriers prouvent que cette Communauté n'était pas indifférente aux événements politiques et militaires qui se déroulaient dans cette région, sous l’occupation romaine. Mais elle était aussi à l’origine de textes sur la divination, la magie, l'astrologie et l'occultisme en général. Plusieurs rouleaux étaient codés, c'est à dire écrit en langage kabbaliste comme l'Apocalypse de Jean par exemple, où la Guématria, science des nombres, est très importante dans ce texte que l'on peut décrypter au travers de la connaissance de la Kabbale juive.

Le Français Dupont-Sommers, professeur à la Sorbonne, l'Anglais Edmond Wilson journaliste scientifique, et John Allégro éminent philologue affirmaient tous trois :

   1. que toutes les paraboles contenues dans les Evangiles existaient avant dans le Judaïsme et faisaient partie intégrante de l'enseignement pharisien !

   2. que le Maître de Justice étant décrit dans les manuscrits, aurait pu servir de modèle au personnage de Jésus dans les Evangiles.

   3. que l'attente de la résurrection et de la Bonne nouvelle dont nous parlent les Evangiles, existait un siècle avant le Christianisme parmi ce groupe juif dissident qui se retira au bord de la Mer morte pour attendre sa résurrection à la fin des Temps.

Pour l'Eglise primitive cette figure est Jésus, et dans les textes de Qumran on trouve la mention du Maître de justice ou Moré ha Tsédek. la Communauté de Qumran se proclamait elle-même la congrégation des Pauvres ;en hébreux "les Ebionim", comme les Templiers plus tard, « Pauvres chevaliers de Jésus-Christ et du Temple de Salomon ». Jésus d'après les Evangiles, proclame d’ailleurs dans son sermon sur la montagne "heureux ceux qui ont une âme de pauvre car le royaume des cieux est à eux ".

Un autre rouleau, le rouleau de la  Règle commence par ces mots : "Le Maître instruit les Saints pour qu'il vivent selon la Règle de la Communauté pour rechercher Dieu...et pour faire ce qui est bon et droit devant Lui, selon ce qu'il a prescrit par l'intermédiaire de tous les Prophètes. Et celui qui transgressera un point quelconque de la Loi c'est à dire l'enseignement de la Thora de Moïse, sera chassé du conseil de la Communauté ". En fait Jésus réaffirme sa stricte observance de la Loi mosaïque.

Toujours dans le Sermon, Jésus déclare "n'allez pas croire que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes, je suis venu l'accomplir. Car je vous le dis, en vérité, avant que ne passe le ciel et la terre pas un I, pas un point ne passera de la Loi ".

On retrouve ensuite des prémices des rituels francs-maçons, notamment dans l’initiation des novices templiers :

« Si un chevalier séculier, ou tout autre homme, veut s'en aller de la masse de perdition et abandonner ce siècle et choisir la vie commune du Temple, ne vous pressez pas trop de le recevoir. Car ainsi le dit messire saint Paul : Probate spiritus si ex Deo sunt, c'est-à-dire : « Eprouvez l'esprit pour voir s'il vient de Dieu. » Mais pour que la compagnie des frères lui soit donnée que la règle soit lue devant lui et s'il veut obéir à ses commandements, s'il plaît au maître et aux frères de le recevoir, qu'il montre sa volonté et son désir aux frères assemblés en chapitre et devant tous et qu'il fasse sa demande avec courage. »

Pourquoi initialement les Templiers sont ils allés creuser sur le Temple de Salomon ?

La question est toujours d'actualité. on parle du Saint Graal, l'Arche d'Alliance, des Tables de la loi, du chandelier à sept branches... L'existence de l'Ordre peut fort bien se fonder sur ces merveilleux et vénérables objets, ce qui n'empêche pas qu'au fur et à mesure de son évolution les dignitaires de l'Ordre aient adjoint d'autres raisons, spirituelles et matérielles, aux buts initiaux des templiers.

Dans les ruines du Temple, les templiers ont trouvé des lambeaux de fragments hébraïques : quels étaient-ils ?

A partir des bases jetées en 1096 à Constantinople, l'Ordre du Temple fut ensuite fondé officiellement en 1118 créé sous une double investiture: Hugues de Payns et Geoffroi de Saint Omer.

Les 9 chevaliers originels sont :

- Hugues de Payns, un vassal de Hugues Ier de champagne et un parent par alliance des Saint Clair de Roslin.

- André de Montbard, l'oncle de Bernard de Clairvaux et un autre vassal de Hugues de Champagne

- Geoffroi de Saint Omer, un fils de Hugues de Saint Omer

- Payen de Montdidier, un parent de la famille règnante de Flandres

- Archambaud de Saint Amand, autre parent de la maison règnante de Flandre

- Geoffroy Bisol

- Gondernar

- Rossal

- Godefroy: est-ce Godefoy de Bouillon?

La majorité des chevaliers et de leurs serviteurs possédaient une part des sciences secrètes de l'Orient. Ou les avaient-ils appris, alors que l’on sait qu’ils étaient tous originaires de Troyes, ville de Rachi, Sage juif de l’époque et descendant de Kalonyme, qui avait été chargé par Charlemagne de l’enseignement des jeunes chrétiens, fils des nobles de sa cour.

Dans la hiérarchie militaire des Templiers, les " frates laïcus " ou frères laïcs cohabitent avec les " frates capellani" ou frères chapelains. Ce sont des moines-soldats templiers en partie des chanoines inscrits sur une liste appelée canon (règle en grec), ayant des préceptes de vie à suivre concernant la foi, la discipline religieuse et pour une autre partie des chevaliers nobles prononçant des vœux obéissant à cette règle

Reprenant une pratique des Juifs, les templiers observent la prière des Heures. Elle consiste en synaxes ou réunions quotidiennes ; un le matin puis à midi, une autre le soir pour achever sa journée ;

L'office du matin et du soir est quasi similaire à la différence que le soir est ajouté un hymne à la lumière hérité d'un usage juif. Ce dernier est de mise dans le patriarcat de Constantinople cela consiste en une prière au moment de l'illumination par le feu du cierge ou du candélabre. Le martyrologe de la fin du XIIIe nous délivre les manières " d'encenser, d'illuminer, la maison du temple ". La liturgie de la lumière a une place essentielle, elle renvoie au passage des ténèbres à la vie,

Grâce à leur statut mixte, ces chevaliers et ces sergents convers peuvent pratiquer à leur convenance le maniement de l'arme et les obéissances liturgiques tout en n'étant pas dans une situation illégale.

Mais, qui sait encore aujourd’hui que les Templiers furent les géniaux créateurs de systèmes sociaux, économiques et culturels devenus des valeurs permanentes et toujours utilisés de jours par nos sociétés modernes.

Les Templiers furent des créateurs uniques dans bien des domaines très variés, citons en quelques uns :

1° Architectural : Conception de cathédrales (pensons à Chartres), d’abbayes et de forteresse et ce avec l’aide de corporation de métier dans lequel se retrouvaient des hommes libres, d’où le terme de Free Maçon.

2° Domaine bancaire : Conception du chèque au porteur, du dépôt de garantie, du crédit, etc…

3°Domaine militaire : Codification des techniques équestres, des armes, de stratégies militaires, etc.

4°Génie rural : Culture, canalisation d’eau, assèchement de marais, etc…

5°Médecine : Procédés thérapeutiques de l’Antiquité, physiothérapie etc…

Peu d’années suffirent aux Templiers pour connaître un prodigieux accroissement de puissance et de richesse, notamment dans des régions où vivaient déjà des communautés juives. L’implantation de l’Ordre commença en Champagne, d’où ses fondateurs étaient originaires, pour se poursuivre au Languedoc puis en Catalogne, berceaux x de kabbalistes, avant de s’étendre à toute l’Europe chrétienne.

N’ETAIT-CE PAS L’ARCHE D’ALLIANCE QU’ILS CHERCHAIENT ?

Selon la Bible, le secret de l'Arche d'Alliance ne serait autre que la condensation d'une fantastique interaction d'énergie qui tureait ceux qui oseraient l’approcher de trop prés, un peu comme un condensateur électrique.

Les chevaliers de l'Ordre du Temple le savaient. Cela faisait parti de leurs secrets.

Que cherchaient réellement les templiers si ce n’est la Sagesse ?

Les Templiers adoraient une sorte de tête, la Baphomet. Baphomet, écrit en code puis retranscrit, serait le mot "sophia" qui signifie "sagesse". C'est ce que faisait les anciens Egyptiens en adorant Thoth. Les francs maçons tiennent aussi la sagesse en profond respect.